Deux exemples de l'actualité sociale nous montrent toute la nécessité d'agir contre les licenciements boursiers :
Ces agissements confirment une chose : l’adoption récente du projet de loi dit « de sécurisation de l’emploi », déclinaison de l’Accord national interprofessionnel rédigé à l’encre du MEDEF, donne des ailes au patronat, en instituant la mobilité interne comme variable d’ajustement. Ces nouvelles affaires sont une véritable leçon politique. Le licenciement boursier, les suppressions d’emplois abusives, sont comme une seconde peau pour l’entreprise. Le 16 mai 2013, les députés du Front de Gauche défendaient à l’Assemblée nationale leur proposition de loi « interdisant les licenciements boursiers et les suppressions d’emploi abusives ». En rejetant ce texte, la majorité socialiste à l’Assemblée nationale s’est ainsi privée de tout moyen juridique contraignant pour empêcher ces licenciements abusifs. Ce texte est plus que jamais indispensable à la Gauche pour faire cesser le coup de force permanent des financiers contre l’emploi. Les salariés confrontés aux licenciements abusifs en ont besoin pour défendre l'emploi. Le Gouvernement peut agir vite, en remettant à l’ordre du jour notre proposition de loi. Pour inverser la courbe du chômage, il faut commencer par s’opposer à la spirale des licenciements injustifiés. Il faut en finir avec la domination des rapaces du CAC 40 et des marchés financiers. Les groupes comme Michelin ne doivent plus faire la loi.
Yves Jamain, pour le Front de Gauche 86
www.frontdegauche86.fr
le 26 June 2013
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